L’auteur est Argentin et je lis très peu de littérature étrangère. Le football y est très présent et je n’aime pas particulièrement ce sport…
Nous sommes en effet à Buenos Aires en 1933 et le pays est sens dessus dessous. Sa star du ballon rond Bernabé Ferreyra a disparu. Andres Rivarola, ami d’Ayala, dealer du joueur va être missionné pour partir à sa recherche. Un assassinat perpétré dans un quartier de la ville va changer la donne. Le scandale n’est pas loin…
Aux confins du roman policier et de la fresque historique – voire politique – cet ouvrage a certainement beaucoup d’atouts. Pour autant, il ne m’a pas emportée et, si je l’ai terminé, c’est plus par honnêteté que par plaisir. Je sais qu’il saura attirer un certain nombre de lecteurs mais pour ma part, j’ai été en quelque sorte « bloquée » par l’écriture. Celle des dialogues, beaucoup trop présents à mes yeux, a très vite commencé à m’irriter. Tel un petit bruit répétitif qui devient insupportable, l’utilisation récurrente des expressions « dit-il », « crie-t-il » renvoyées en début de phrase, alors que le personnage est parfaitement identifié, m’a vite empêchée de goûter au reste.
« Te fais pas des idées, Andrès. Ça n’a rien de personnel. »
M’arrête-t-elle net, avec deux longueur d’avance…
« Parce que tu t’imagines qu’au début elle y a cru ? »
Dit Raquel…..
Pourtant, le tango et, notamment celui de Carlos Gardel, dont je suis fan, a une grande place dans le paysage. Le côté enquête policière est plutôt intéressant. Le personnage d’Andrès, anti-héros de type loser, est attachant et la situation de l’Argentine à cette époque bien abordée. Si je n’ai pu savourer cette histoire, malgré les points positifs que je viens d’évoquer, c’est bien parce que l’écriture n’était visiblement pas faite pour moi et j’en ressens une grande déception.
Editeur : Buchet-Chastel
Date de Parution : 2 Février 2020
Nombre de pages : 288
Je remercie Babelio et les Editions Buchet-Chastel pour cette lecture.