Rentrée littéraire septembre 2017

Ce roman a été lu dans le cadre de l’association « Les 68 premières fois »

Pourquoi un tel préambule ? Parce que, et à mon corps défendant, je n’ai pas trouvé les qualités que j’aurais souhaité dans le premier roman de Céline Zufferey « Sauver les meubles ». L’histoire de ce jeune photographe qui, faute de gagner sa vie grâce à son art, accepte de réaliser des photos pour un géant du meuble, mais aussi celles d’un site porno, n’a pas réussi à me captiver.

J’ai aimé l’originalité du thème et de la narration,  apprécié l’écriture enlevée et plus encore certains passages agréables à lire et même extrêmement drôles :

 « Après qu’elle m’eut parlé de ses trompes, eût-il été d’usage que je l’entretienne de mes bourses ? Je ne suis pas familier des coutumes de la haute société. »

Pour autant, la critique satirique de notre société de consommation, la recherche vaine de la liberté, la crudité de certains propos, tout autant que l’admiration pour la facilité avec laquelle la romancière s’est coulée dans la peau d’un personnage masculin, n’ont pu me sortir de l’ennui souvent ressenti à la lecture de ce roman.

Même si je suis allée au bout, je n’ai pas goûté les pages. Je les ai lues parfois très rapidement,  sans toujours en comprendre totalement le sens… Cela me peine d’autant plus que Céline Zufferey, Valaisanne, fais sans doute – peut-être ? – partie de ces auteurs romands si chers à mon coeur.

Editeur : Gallimard
Date de parution : 24 Août 2017
Nombre de pages : 240