Un plaisir de lecture…sans être un coup de cœur…
J’étais, en effet, très heureuse de rencontrer l’écriture de cette auteure, admirée par tant de lecteurs. Et, même si ce roman n’est pas véritablement un coup de cœur, j’ai pris un grand plaisir à le lire. Oui, j’ai aimé cette histoire de Raphaëlle qui arpente la forêt du Kamouraska (sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent) pour débusquer les braconniers. Elle est agente de protection de la faune. J’ai aimé l’écriture souvent poétique, joliment tournée. Véritable ode à la nature, les pages qui décrivent arbres et plantes sont divines. J’ai aimé la construction qui nous amène petit à petit à découvrir le pourquoi de différentes disparitions secrètes. J’ai aimé la poursuite des braconniers, et puis celle de Raphaëlle par un sinistre Marco qui transforme rapidement l’histoire merveilleuse en thriller. J’ai aimé les différents personnages au caractère à la fois bien trempé et doté d’empathie. J’ai aimé aussi les détails relatifs à la vie amicale et amoureuse du personnage principal. Cette vie au fond des bois a quelque chose de touchant.
Il eût suffi de presque rien…
J’aurais dû également apprécier, moi qui aime tant ça, le vocabulaire typiquement québécois qui jalonne le texte. Mais justement, c’est peut-être là qu’a disparu ce qui aurait pu transformer le simple plaisir en coup de cœur. J’ai trouvé pénible, à chaque fois, de me référer au glossaire de fin d’ouvrage. J’aurais de loin préféré des notes explicatives de bas de page. Elles m’auraient permis une lecture plus fluide et sans doute un intérêt redoublé.
Editeur : Stock
Date de Parution : 5 Janvier 2022
Nombre de pages : 568
Roman sélectionné pour le Prix Orange du Livre 2022, lu en qualité de membre du jury.
Je passe. L’obligation d’une référence trop fréquente à un glossaire fait sortir le lecteur de l’histoire. Rythme coupé, envie d’abandonner la lecture.
Nous sommes d’accord.