Avis : Coup de foudre
Frida Khalo, je connaissais ce nom, mais je l’ai véritablement rencontrée dans une librairie de Montolieu, Village du Livre dans l’Aude, il y a maintenant un certain nombre d’années.
Je l’ai rencontrée sous la forme d’un recueil de cartes postales représentant ses œuvres que j’ai toutes adorées. C’est vous dire le plaisir que fut le mien en découvrant « Rien n’est noir », le roman de sa vie magnifiquement écrit par Claire Berest.
Pour moi ce roman est la perfection même.
Inutile de vous en raconter l’histoire, c’est tout simplement celle de l’artiste Frida Khalo et de son mari, Diégo Rivera éminent peintre mexicain. Il est parfait par sa construction en trois parties colorées de bleu, rouge et jaune, chaque chapitre décliné dans un camaïeu parfaitement choisi. Il est parfait par son écriture, élégante, travaillée, d’une rare beauté. Il est parfait par le rythme des phrases, soutenu, mélodique, dansant, virevoltant. Aucun temps mort ne permet à l’ennui de s’installer, bien au contraire. Il s’accélère au fur et à mesure de l’avancée du récit pour se terminer en apothéose, avec, en guise de majestueux bouquet final, quelques derniers chapitres qui laissent sans voix.
Il est encore parfait dans la description de l’amour fou qui anime les deux personnages, un amour hors norme, qui accepte tout. Frida souffre mais supporte les infidélités « Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle. », même lorsque sa sœur bien-aimée entre dans la danse… elle les a surpris et pourtant…elle comprend « Tu crois qu’elle aurait pu dire non merci ? Quand tu es choisie par Diego, tu as l’impression de respirer plus haut que les autres. » La vie de Frida est romanesque, rocambolesque, hors norme et l’auteure réussit encore à la sublimer par ses mots.
Il est toujours parfait dans l’adéquation entre les mots et les personnages. Déroutants parfois, hors du commun, charnels, enivrants comme les verres de téquila bus à l’envi, colorés comme les robes indiennes de Frida, étonnants comme le couple qu’elle forme avec Diego « … ne passant jamais inaperçus, la poupée menue et le géant à tête de crapaud buffle… »
Ce livre est enfin parfait dans ses moindres détails de composition : les remerciements appuyés de l’auteur aux correcteurs qui ont réalisé, il est vrai, un travail irréprochable et la jaquette colorée, sensuelle, magique.
Un roman magistral et même beaucoup plus que ça.
Editeur : Stock
Date de Parution : 21 Août 2019
Nombre de pages : 250
Ce livre a été lu en avant-première grâce au magazine « Page des libraires » et aux Editions Stock que je remercie chaleureusement.
Magnifique chronique ma chère Genevieve, tu as parfaitement restitué la fougue qui a animé l’amour entre deux artistes et la plume incandescente de Claire Berest.
Merci beaucoup Annie.
J’aime surtout le mot « incandescente » que je n’ai pas employé et pourtant, c’est tout à fait ça !
Je le lirai je pense car j’avais beaucoup aimé le livre qu’elle avait écrit avec sa soeur sur ses ancêtres peintres. 😉
Franchement, je l’ai trouvé magnifique et j’avais beaucoup aimé « Gisële » aussi. Je trouve l’écriture de Claire Berest sublime et j’adore le personnage de Frida Kahlo.
Je suis 100% convaincue, j’aime tellement Frida !
Je le lirai plus tard 🙂
Belle lecture, alors. C’est vraiment un très beau roman.
Tu vas te régaler alors ! Belle lecture !
il a tout pour m’intéresser!
Je te souhaite une belle lecture ! Tu ne devrais pas être déçue.
Merci infiniment ! Je suis véritablement heureuse de découvrir votre blog, une véritable mine d’or à laquelle je viens de m’abonner.