Une enquête ? Pas vraiment.
On ne peut pas dire qu’il s’agisse véritablement d’une enquête. Il faut arriver dans le dernier tiers du roman pour entrer dans le vif du sujet et connaître le dénouement. Dans cet opus, il s’agit plus d’une étude des caractères des personnages, tous exacerbés. Difficile, dans une histoire pareille de garder son calme. Il n’est pas uniquement question de trouver « les méchants », il est aussi important de ne pas commettre d’erreurs diplomatiques. Et la diplomatie n’est pas le fort de Mary Lester, Commandant. Plutôt brute de décoffrage selon une expression familière, elle a tendance à ne pas s’embarrasser de préjugés. Elle préfère foncer plutôt que de tergiverser et ce n’est pas toujours pour plaire à sa hiérarchie.
Quelques frictions entre commissaire et commandant.
Alors, bien sûr, s’ensuivent quelques frictions entre le commissaire divisionnaire Fabien et sa subordonnée, qu’il considère pourtant presque comme sa fille. La juge Laurier n’est pas en reste, agacée au plus haut point par le côté impulsif de Mary. C’est pourtant sans compter sur la pugnacité de cette dernière, ses idées souvent lumineuses et ses amis toujours prêts à l’aider.
Une ode à la Bretagne.
Mais ce roman, comme tous ceux de cette maison d’édition est aussi une ode à la Bretagne, ses paysages magnifiques et magnifiquement dépeints. Nous visitons Quimper au gré des déplacements de la policière qui a à cœur de ne jamais emprunter le même itinéraire pour aller du poste de police à son domicile. C’est ainsi qu’à ses côtés nous suivons les petites rues de la vieille ville, passons à côté de la merveilleuse Cathédrale Saint Corentin et poursuivons tranquillement du côté du Steir. Et bien sûr, Belle-île !
En un mot, un roman à l’écriture simple et fluide qui se lit avec plaisir.
Editeur : Le Palémon
Date de Parution : 11 Avril 2025
Nombre de pages : 260
Roman lu dans le cadre d’un partenariat (non rémunéré)
avec les Editions du Palémon que je remercie.