• Non, je ne l’avais pas lu ;
  • Oui, je l’avais « squeezé » ;
  • Oui, j’allais l’acheter tout de suite… IL attendait mon point de vue.
Il s’agissait du premier roman d’Aurélie Valognes « Mémé dans les Orties ».

C’est un roman d’une grande simplicité qui nous raconte l’histoire d’un vieux « ronchon », Ferdinand, la bête noire de ses voisines dans la résidence qu’il habite. La concierge, Madame Suarez n’est pas en reste qui mène tout le monde à la baguette et ne supporte pas grand-chose. Elle n’aime surtout pas le chien de Ferdinand qui affole ses canaris. Heureusement, Juliette petite fille intellectuellement précoce, nouvellement arrivée dans l’immeuble avec son papa et sa petite sœur va s’immiscer dans l’appartement – et le cœur – de ce bonhomme grincheux et… vous découvrirez la suite en lisant ce véritable « feel good book ».

Aurélie a le don de décrire ses personnages avec une grande tendresse, une empathie évidente et beaucoup d’humour. De la première à la dernière page, son écriture pétille, sautille, nous emporte dans une danse effrénée qu’il est difficile de quitter.

Elle nous démontre que la vie est belle, que l’on peut troquer ses habits usés pour de beaux atours, que l’on peut laisser de côté sa mauvaise humeur et s’ouvrir aux autres, qu’il suffit de donner pour recevoir.

D’aucuns pourront trouver ce récit sirupeux. Je l’ai personnellement lu avec bonheur, un bonheur simple, aussi simple que l’écriture qui sans prétention nous livre un conte contemporain qui repose des vicissitudes de la période actuelle. J’ai beaucoup aimé les bons sentiments, le côté déjanté de certains personnages, la sagesse de cette petite Juliette à la répartie cinglante mais toujours pleine de bon sens. J’ai aimé l’étude des relations familiales faites de hauts et de bas, comme dans la vie de tout un chacun. J’ai aimé le sentiment de partage, le rassemblement de « soit disant » ennemis quand il est question de la santé d’un membre du clan.

Merci Aurélie Valognes pour ce moment de détente, cet hymne à l’amour et à la tolérance, cette petite friandise au parfum de miel qui embaume si fort qu’il perdure longtemps après avoir fermé le livre et nous enveloppe d’une chaleur bienfaisante.

Editeur : Michel Lafon
Date de parution : 15 Mai 2015
Nombre de pages : 288