C’est un récit passionnant, fascinant, envoûtant, implacable, à mi-chemin entre le thriller et le roman policier ésotérique, qui nous emmène dans les rues de Rome, mais pas cette belle ville que l’on connaît, non, une ville noire, effrayante, monstrueuse où le mal règne en maître et où seules quelques personnes tentent de le combattre.
Deux personnages principaux : Marcus, pénitencier, amnésique à la suite d’une blessure par balle, capable de percevoir le mal en chacun, qui travaille pour le Vatican et Sandra, photographe de scènes de crime de la police vont collaborer pour éclaircir une suite de crimes… mais, chut…
A l’aide d’une plume simple mais efficace, l’auteur sait distiller le suspens à merveille. J’aime aussi les descriptions qu’il fait des lieux, leur Histoire qu’il sait si bien raconter, les personnages, tous ambigus et sombres.
Et si, au début, j’ai réussi à ralentir le rythme de ma lecture pour profiter du texte (les leçons apportées régulièrement à Marcus, sont toutes à méditer), j’ai terminé le roman au galop, emportée par le désir de savoir.
On ne ressort pas vraiment indemne d’une telle histoire entre fiction et réalité (la conversation avec l’auteur, reproduite à la fin du livre, est vraiment intéressante) mais le plaisir est tel qu’on ne peut laisser l’ouvrage en cours de route. A lire sans modération.
Editeur : Calmann-Lévy
Date de parution : 16 Septembre 2015
Nombre de pages : 448
Je suis une grande fan de cet auteur même si je préfère son tout premier aux suivants 🙂
Je suis entièrement d’accord avec vous Léa, mais quand j’aime, je suis parfois subjective.