Première guerre mondiale… Armistice.
Clémence a usé d’un stratagème pour éviter cette union impossible avec un être différent. Première guerre mondiale, ses malheurs, l’armistice. Clémence, Emile, Pauline et son petit garçon, Gabin, sont de retour à Paris. Paul Ansart, le père de Pauline est là aussi, prêt à reprendre sa cordonnerie. Les parents de Clémence, les Panas de Prinveaux attendent leur fils Honoré encore prisonnier des Allemands. Et puis il y a Pierre aussi…
Belle écriture, fluide et élégante.
J’aurais tout aussi bien pu recopier ma chronique rédigée pour le premier tome ici tant mon ressenti est identique. L’écriture de l’auteure est toujours aussi belle et fluide. Si elle reste très académique, elle est travaillée sans ostentation, précise, discrète, élégante. Elle reflète tout ce qui fait la qualité de ce roman à mes yeux. Et le mot « roman » n’est en rien usurpé s’agissant de ce récit. Le destin des personnages est à la fois hors normes et non dépourvu de malheurs. Ils sont attachants.
De nombreux thèmes abordés : la différence, les conflits familiaux, la maladie…
Dans cet opus comme dans le précédent, Bénédicte Rousset aborde de nombreux sujets. Outre la fresque historique qui sert de décor, l’auteure approche avec tact et une énorme empathie le thème de la différence, les conflits familiaux, la maladie, les bienfaits de l’entraide et du pardon. Ce roman se lit d’une traite. J’ai été happée par le ton et la personnalité de chacun. Et si – je le faisais déjà remarquer s’agissant de la première partie – on peut y déceler parfois un parfum de rose, tout est loin d’être parfait. Comme dans la vraie vie, rien n’est jamais ni tout blanc, ni tout noir.
J’ai beaucoup aimé ce roman, véritable baume en ces jours qui voient notre monde ébranlé. Et le cliffangher judicieusement placé à la toute dernière page ne peut laisser indifférent.
Editeur : La Trace
Date de Parution : 13 Mars 2025
Nombre de pages : 353
Un immense merci à l’auteure et aux Editions La Trace pour cette lecture.
Si vous n’avez pas lu le premier tome, ce n’est pas grave. Bénédicte Rousset a su semer des détails qui permettent la compréhension. Et vous pouvez aussi jeter un oeil à ce que j’en disais à sa sortie. ⬇
Quel coup au cœur, cette chronique, ma si chère Geneviève!
Merci, merci…
Hâte de te retrouver pour tout te dire de vive voix!
Je t’embrasse très fort ❤️