Quelques difficultés à apprécier l’écriture.

J’avoue avoir du mal parfois avec le vocabulaire des adolescents, surtout sur le papier. C’est sans doute la raison pour laquelle, au bout de quelques pages, j’ai pensé cesser ma lecture. Ce livre n’était pas pour moi. Oui, mais voilà, j’ai continué et j’ai fini par m’attacher à cette Léa qui ne rêve que basket. Elle sera championne, aidée par son coach de père et, mieux encore, « draftée » par une équipe de WNBA. Sa meilleure amie, Amel, son meilleur copain, Nicolas ou plutôt « Nico » dont elle est secrètement amoureuse, sa mère et sa petite sœur Anaïs complètent son cercle. Tout va bien pour Léa jusqu’à ce que…

L’adolescence vue avec une grande justesse.

Marie Vareille parle de l’adolescence avec une grand justesse, elle donne à ses personnages une profondeur qui les rend attachants, elle étudie à merveille les heurs et les malheurs de chacun, leurs réactions. Elle dissèque minutieusement le deuil, la remontée vers la surface, les chutes et rechutes. Je ne vous cacherai pas que j’ai eu les larmes aux yeux à certains moments, mais aussi un sentiment d’ennui à d’autres. Comme souvent, il me semble que ce roman amputé de quelques pages aurait gagné en force. Quant à l’écriture, son extrême simplicité, sa fluidité, a le mérite de laisser toute la place au fond.

Un roman à conseiller à des adolescent(e)s.

En réalité, si ce roman ne m’a pas totalement convaincue, je le conseillerais sans hésiter aux adolescent(e)s auxquel(le)s, j’en suis certaine, il  apportera un grand nombre de pistes de réflexion sur la vie, la maladie, la mort et la joie de revivre autrement.