Interview…
« …je réponds à cette interview sur la base d’ « une sélection de nos internautes » que m’a transmise le webmestre d’un site quelconque…Ce devait être une interview, et rien de plus, mais peu à peu…cela s’est transformé en récit. »
Le narrateur, écrivain reconnu, résume ainsi l’ouvrage. Aux questions posées, plutôt classiques – Vous avez toujours voulu être écrivain ? Dans quelle mesure vos livres sont-ils autobiographiques ? Qui est votre premier lecteur ou première lectrice ? – l’écrivain répond et, loin de se contenter de répliques courtes et sibyllines, il se dévoile sur sa vie intime. Il analyse la dysthymie, maladie dont il souffre, proche de la dépression. Il parle de sa femme et de ses problèmes de couple, de ses enfants et des difficultés liées à leur éducation, de ses amis. Il nous raconte ses voyages et notamment ceux qui le conduisent en Palestine et en Syrie. Il évoque son grand-père qui fut premier ministre, Israël, la politique et tant d’autres choses.
Roman passionnant et brillant…
En un mot j’ai trouvé ce roman absolument passionnant et brillant. J’ai aimé l’écriture simple sans être simplissime du romancier, son humour souvent décalé, les digressions toujours intéressantes, les actions disséquées à l’envi, la vérité transformée en fiction. J’ai aimé le foisonnement d’anecdotes, l’étude bienveillante des personnages tous minutieusement décortiqués. J’ai aimé la richesse des sentiments abordés, l’amitié, l’amour, le désir. Et par-dessus tout, j’ai aimé l’humilité qui sourd derrière chaque mot. Je n’ai pas senti de subterfuge mais une véritable sincérité. D’ailleurs le narrateur le précise :
« J’étais censé réagir par des réponses toutes prêtes, mais j’ai préféré dire la vérité. »
Editeur : Gallimard (collection du Monde entier)
Date de Parution : 20 Août 2020
Nombre de pages : 480
Traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche
Ce roman a été lu dans le cadre des « Explorateurs de la rentrée 2020 ». A cet effet, je remercie chaleureusement le site Lecteurs.com à l’origine de cette manifestation littéraire ainsi que les Editions Gallimard.
Drôlement tentant!
Quel enthousiasme!
D’autant plus que je lis très peu de littérature étrangère !
J’ai beaucoup aimé pour ma part et cette forme « Questions/réponses apporte, je trouve, une certaine légèreté au texte pourtant très foisonnant.
Intéressant…Je lis assez peu d’auteurs israéliens et ce pourrait être l’occasion. Contrairement à toi, je lis beaucoup de littérature étrangère, depuis toujours, je crois que j’en ai longtemps lu plus que de la littérature française. Surtout les anglo-saxons. La traduction ne me gêne pas, elle est souvent de grande qualité…
En effet, j’ai été ravie de la qualité de ce bouquin (de mon point de vue, naturellement). Il est d’une richesse incroyable et forcément difficile à faire passer dans une chronique que je ne souhaite pas trop longue. Mais il y a de très intéressantes réflexions, notamment sur l’histoire d’Israël.
Bonjour Geneviève, comme l’habitude, tu m’as convaincue, je l’ai commandé à mon libraire, je le reçois demain.
Je t’embrasse. Gloría.
Super, Gloria ! J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi. tu mes diras ?