C’est l’histoire d’Elé et de Charles.

Il raconte l’histoire d’Elé (Eléonore) et de Charles, jeunes retraités qui se sont séparés de leur appartement parisien au profit d’une grande maison avec parc en Bourgogne. C’est là qu’ils accueillent leurs trois petits-enfants pour les vacances. June et John sont les enfants de leur fils Julien, marié à une jeune femme anglaise Juddy, on les appelle les J. ils vivent à Londres. Et puis il y a Iris, fille d’Agathe (la fille de la maison) et de Florent son mari.

L’écriture est simple, limpide, élégante.

L’écriture est limpide, d’une grande simplicité, élégante et sobre. La lecture se fait ainsi fluide et aisée. Une fois commencé, ce roman est difficile à lâcher. Abigail Séran m’a régalée de l’étude approfondie de chacun des personnages, tous véritablement attachants. Qu’ils soient lumineux, plus sombres, heureux ou moins, l’auteure a su les décrire avec finesse et empathie. La vie dans cette maison est paisible et semble heureuse. Mais ne serait-ce pas un leurre ?

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille.

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et petit à petit nous allons plonger dans le passé de cette famille et ses non-dits et comprendre les difficultés à vivre de certains. Tout est effleuré, raconté subrepticement, expliqué tranquillement. Le ton reste léger et le plaisir de la lecture aussi. D’aucuns pourront qualifier ce roman de « feel-good ». Certes, il y a un peu de ça. Je dois dire, cependant, qu’il m’a apporté la sérénité dont j’avais grand besoin et qu’il m’a conforté dans l’idée qu’il est toujours préférable de dire plutôt que de cacher.

Un roman sur les liens familiaux si forts et si fragiles à lire au soleil ou sous la couette, au bord de la mer ou à l’ombre d’un arbre. Un beau roman d’été.