C’est l’histoire d’Ikiro… et de son grand amour pour Midori…

Nous accompagnons Ikiro, jeune homme de dix-sept ans, élevé par sa grand-mère depuis le décès de ses parents, jusqu’à Tokyo où il va faire des études d’architecture. Il sera hébergé chez les Matsuura, son oncle et sa tante. A peine a-t-il franchi les portes de la faculté qu’il tombe amoureux de Midori… « Il entend une voix derrière lui, elle est cristalline comme le murmure de la neige…Midori, la main sur son épaule…Le contact doux, bref et délicat lui donne l’impression que tout son corps est noyé d’une eau pétillante fraîche et acidulée. » Une histoire d’amour ? Banal, dites-vous ? Que nenni ! Cette histoire là est au contraire d’une grande originalité.

Une belle visite du Japon…

Et, si ce roman a pour intérêt de nous emmener au Japon, s’il nous fait visiter le pays, découvrir ses coutumes, sa culture à travers les âges, ses légendes, il nous transporte aussi dans une autre dimension. Et moi qui ne suis pas particulièrement lectrice de littérature fantastique, je me suis laissée aller au plaisir de suivre le chat Pumpkin, guide suprême entre deux mondes parallèles. Une histoire d’amour, non pas par monts et par vaux, mais par-delà le temps et l’espace. Et pour accompagner les amoureux, des animaux doués de paroles apportent tout le merveilleux à ce roman pas comme les autres.

Et une belle écriture.

Bien sûr, il ne serait pas aussi savoureux sans la belle écriture de l’auteur au phrasé simple et lent qui contribue à la contemplation et à la nostalgie. Les petits chapitres, tous dotés d’un titre, participent à une lecture paisible.

« Ikiro » est vraiment un joli roman aussi délicat et tendre que les fleurs de cerisier de la couverture. Une lecture apaisante et plaisante.