Véritable gourmandise…
Cette lecture fut ma gourmandise du jour, réchauffée au soleil de la Provence, parfumée aux arômes de lavande et de thym. Ce genre de lecture qui vous enveloppe d’une chaude couverture, allume vos papilles et vous apprend à rêver. En ces temps difficiles que nous traversons tous, quel bonheur de se couler dans le miel, de respirer les odeurs de jardins mouillés et de saliver à la description d’une recette visiblement aussi sublime que simplissime.
« Etoiles » raconte l’histoire de Philippe Coimbra, alias Gaspard, grand chef étoilé dont la vie bascule, un jour, alors qu’il rentre chez lui plus tôt que prévu et découvre sa femme dans les bras de Paul Duguesnin,
« Cet homme providentiel, charmant, bien élevé, excellent gestionnaire… » qui…« avait pris une place considérable dans sa vie, allant jusqu’à tenir en ordre ses comptes en banque… ».
Subrepticement, Gaspard quitte le domicile et disparaît…
Ecriture virevoltante, colorée, odorante…
L’écriture de l’auteure, très belle, est aussi virevoltante qu’une jupette au gré du mistral, aussi colorée que les tomates du marché, aussi odorante que les herbes qui poussent en désordre dans le jardin créé par Gaspard dans son refuge méridional. Elle m’a régalée sans relâche de la première à la dernière page. L’épilogue en forme de happy end ne m’a semblé en rien malvenue, apportant une touche finale sucrée à tous les plats préparés par le chef, prêt à démarrer une nouvelle vie culinaire.
J’ai adoré cette jolie nouvelle – 73 pages – sans temps mort, allègre, optimiste, qui, tel un onguent, est capable d’apaiser les maux de l’âme et guérit de toute mélancolie.
Editeur : Livre de poche
Date de Parution : 27 Août 2008
Nombre de Pages : 96
Précédemment paru chez Flammarion le 10 Avril 2006 (143 pages)
Livre lu dans le cadre d’un défi littéraire initié par Sy Dola qui répond à l’item de janvier : « un poche de moins de 200 pages ».
Gourmande comme je suis, voilà que je suis attirée par ce livre grâce à votre chronique.
Je me note ces références pour une future lecture.
Merci à vous.
Belle journée et bonnes lectures.
C’est une courte nouvelle, mais vraiment délicieuse. On peut y trouver un petit parfum d’eau de rose, mais il est écrit de manière délicate et ça fait tellement de bien.
Ta chronique est si colorée et odorante que J’entendais aussi l’accent des marchés de Provence où j’ai tant aimé faire mes courses quand j’avais la chance d’y passer de longues vacances. Décidément, le genre Nouvelle produit de bien belles perles.
Merci François et ravie de t’avoir rappelé tes vacances provençales.
Toujours un plaisir Géneviève de lire vos chroniques ! celle-ci a un goût de soleil provençal et de terrasse à l’ombre et l’envie de s’allonger sur un transat pour y déguster cette nouvelle !
Merci Laure ! Il s’agit là, en effet, d’une nouvelle délicieuse.