Le bonheur de lecture est pourtant là, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre.

En effet, je n’ai pas boudé mon plaisir en tournant les pages du roman « Le premier jour du reste de ma vie ». Il raconte l’histoire de Marie, quarante ans, qui offre son départ en guise de cadeau d’anniversaire à son mari. Oui, c’est bien ça. Elle lui laisse un mot pour lui annoncer qu’elle le quitte. Elle décide de prendre sa vie en main et pour commencer, part faire une croisière de trois mois autour du monde, en solitaire. Elle ne va pas le rester longtemps, se liant d’amitié avec d’autres « solitaires » dont, notamment Anne et Camille.

Le récit a tout du feel good book :

des personnages sympathiques et attachants, une écriture simple, légère, drôle, des aventures parfois rocambolesques, des paysages enchanteurs, des situations amusantes. Disons-le, nous ne sommes pas loin du conte de fée. C’est le genre de roman que l’on avale, heureux de suivre les pérégrinations des uns et des autres, espérant, craignant, souffrant avec eux. Les bons sentiments sont nombreux, les grincheux vite remisés au placard, et les bonnes actions pléthoriques. Pourtant, derrière tout ça, des réflexions sérieuses se cachent sur la vie, ce que l’on fait d’elle, les choix importants, les relations aux autres, l’amour et l’amitié, l’absence de jugement.

Un récit sympathique pour les jours de grisaille.

Editeur : City
Date de parution : janvier 2015
Nombre de pages : 288