« Avril 1815 : Fort Boyard. Le capitaine Eonet jubile : il vient de capturer l’ennemi numéro un de Bonaparte : Lord Cochrane. Mais l’officier français n’est pas rassuré. Est-ce que le célèbre marin écossais ne se serait pas laissé prendre afin de pénétrer la forteresse et d’y espionner les troupes de l’Empereur ? »

Ainsi débute le résumé de quatrième de couverture…et le roman s’ouvre, en effet sur la rencontre quelque peu mouvementée entre les deux hommes…

Historique, politique, fantastique, psychologique, difficile de définir d’un mot ce roman que je qualifierais d’aventure, ou plutôt d’aventures, car il s’en passe des choses dans ces plus de 350 pages.

J’ai eu, pour ma part, beaucoup de mal à y « entrer », me sentant régulièrement obligée de relire des informations sur le personnage de Cochrane. Je connaissais l’homme de nom mais nullement ses exploits. Mais, petit à petit, j’ai avancé. L’intrigue principale est captivante de même que les relations entre les deux personnages principaux. J’ai, en effet, beaucoup aimé leurs échanges délicieux, de véritables joutes verbales bourrées d’un humour…tout britannique. Mais je me suis souvent perdue dans le trop plein de détails. La « Note historique » et la « Note de l’auteur », en fin d’ouvrage ont été pour moi d’un intérêt extrême mais un peu tardif.

Malgré une belle écriture, la lecture de cet ouvrage m’a été rendue difficile par le foisonnement, la richesse, l’abondance d’informations, mais aussi la méconnaissance de l’œuvre de Lovecraft et notamment « Le mythe de Cthulhu ». Je suis pourtant admirative de l’immense travail réalisé par Gilberto Villarroel, de ses recherches, de ses lectures pour parvenir à un récit, basé sur un mélange de faits historiques – parfois réécrits pour les besoins du roman –  et de science-fiction.

« Cochrane vs Cthulhu » est un récit impressionnant qui ne peut que plaire, me semble-t-il, aux passionnés de science-fiction, d’aventures et d’Histoire.

Editeur : Aux Forges de Vulcain
Date de Parution : 7 Février 2020
Nombre de pages : 400

Je remercie infiniment les Editions « Aux forges de Vulcain » pour cette lecture inhabituelle.