aNTIDATA |
|
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un roman que j’ai envie de vous présenter aujourd’hui, mais une maison d’éditions que j’aime particulièrement. J’ai fait sa connaissance grâce à une masse critique de Babelio qui m’a permis de recevoir « Jusqu’ici tout va bien », un petit recueil collectif de nouvelles sur la phobie. Toutes présentent une grande originalité et sont teintées de beaucoup d’humour. Et, en amoureuse tout autant des livres que de la lecture je ne peux passer sous silence, le petit format agréable, la couverture en carton souple plaisante au toucher, les couleurs, sombres certes, mais éclairées de rouge, les polices de caractères originales, l’humour de la quatrième de couverture, et celui de la page 135…vous comprendrez pourquoi… en le lisant. |
|
|
Deuxième rencontre, tout aussi agréable, lors de la Fête du Livre de MERLIEUX en septembre 2017 où la maison d’éditions avait un stand. Un moment de discussion avec l’éditeur et l’un des auteurs Gilles MARCHAND me fit craquer pour un fascicule écrit par ce dernier « Dans l’attente d’une réponse favorable ». Il s’agit cette fois de 24 lettres de motivation toutes plus drôles et étonnantes les unes que les autres. Mes préférences vont à la première, cocasse, celle d’une table de cantine qui propose ses services « Au patron du Balto », directeur d’une brasserie. J’aime beaucoup aussi la dernière dans laquelle un cheveu s’adresse « A la jeune fille du café », douce et tendre. Mais je n’oublie pas non plus la lettre envoyée « A Dieu » par un petit garçon de 12 ans, malade, qui postule spontanément pour un poste d’ange, triste et touchante. Bon, allez, disons que je les ai toutes appréciées. Et je salue les illustrations de Philippe BERTRAND. |
|
|
Le troisième recueil « Petit Ailleurs », sorti en novembre 2017, collectif également, est un cadeau d’anniversaire d’une amie lectrice, dédicacé par deux des auteurs que je remercie ici. Un éloge de la cabane qui peut transformer des vies, un refuge dans lequel on peut rêver. Comme pour les précédents, j’encense tout autant le fond que la forme : les couleurs joyeuses de la couverture, les illustrations intérieures, les fiches signalétiques attribuées à chacune des cabanes racontées et bien évidemment l’écriture des quatorze auteurs. J’ai aimé « Le réveil du nain de jardin » et la personnalité de Monsieur Sarclin, jardinier attentif. J’ai aussi pris du plaisir à la lecture de « Transfert » où la cabane est au centre d’une réflexion psychanalytique ou encore « En homme responsable », véritable rêve héroïque, sans oublier « La cabine de plage » un de mes rêves à jamais inassouvi, et bien d’autres encore. Une vraie réussite ! |
|
|
Oui, aNTIDATA présente vraiment un choix éditorial de qualité, des petits bonheurs de lecture et des illustrations soignées. Il me reste à découvrir toutes les autres publications ! Et pour prouver que je ne suis pas aussi « inamovible » que certain voudrait le croire, j’avoue même m’être habituée à l’incongruité que représente, pour l’ancienne institutrice que je suis, l’écriture inversée du mot aNTIDATA. Un mot qui commence par une lettre minuscule pour se terminer en majuscules… a-t-on jamais vu ça ? Et pourtant, oui, j’aime ! |
Comment ? Certains te trouvent inamovible ? Rhoo…
Très belle idée d’avoir mis finalement la maison d’édition en avant. Je suis devenue aussi friande de cette maison pour la qualité des textes proposés. Je lirai bientôt une nouvelle « Les cendres de Marbella ».
J’ai le recueil « Terminus », si tu veux je peux te le passer la prochaine fois que l’on se voit. 🙂
Avec plaisir, Virginie. Je souhaite, en fait, lire tous les recueils de cette maison d’éditions que je trouve particulièrement intéressante.