Une enquête sur la Côte d’Amour, bien menée.
Cette fois l’action se passe du côté de La Baule, Saint-Nazaire, Guérande et les marais salants. Et, petit à petit les recherches montrent une victime au double visage. Décrit au départ comme un garçon gentil et prévenant, ce Christophe Normand dévoile au fil du temps et des interrogatoires de ceux qui l’ont connu, une personnalité tout autre. Les suspects sont interrogés les uns après les autres, minutieusement. Il faut dire que le Commissaire Baron s’y entend pour flairer les mensonges, les réflexions ambigües, les manques de précision. Aidé du commandant Hubert Arneke et de la lieutenante Conny Nocher, il va petit à petit dévider l’écheveau jusqu’à un dénouement plutôt inattendu, en tous les cas de moi.
Un récit bien écrit.
J’aime ces récits très bien écrits sans ostentation, fluides et ponctués de descriptions des lieux et des personnages toujours finement détaillés « Sa peau hâlée conservait les marques de l’été finissant. Une bande blanche à peine visible soulignait ses omoplates, là où le soutien-gorge qu’elle ne portait pas toujours avait laissé sa marque, et ses hanches en amphore… » La lecture est aisée, plaisante. Et ces passages plus légers offrent un sas de décompression.
Des petits détails d’une grande importance.
Et, comme pour ce qui me concerne le moindre détail est important, j’ai adoré trouver dans cet opus des références à Châteaubriant – ma ville natale – Batz-sur-mer, La Baule, Le Pouliguen, Guérande, Nantes et Saint-Nazaire, des endroits bien connus, sans compter le Côteaux-du-Layon ou encore le Champigny, des vins toujours dégustés avec plaisir et… modération évidemment.
En quelques mots « Les ombres de la côte » est un roman policier de facture classique avec une enquête bien menée, des rebondissements, des personnages intéressants, un Commissaire Baron toujours affûté et minutieux. Bref ! Une lecture captivante.
Editeur : Palémon
Date de Parution : 14 Mars 2025
Nombre de pages : 224
Roman lu dans le cadre d’un partenariat (non rémunéré)
avec les Editions du Palémon que je remercie.