Nouvelle éponyme.
En général, j’aime commencer ma lecture par la nouvelle éponyme et cette fois, je n’ai pas eu à chercher, elle était la première. Elle nous parle de l’histoire d’une famille, relativement banale : les parents se sont séparés. Moins banale, en revanche, leur nouveau mode de vie : le père et la mère se relaient une semaine sur deux pour vivre avec leurs enfants dans ce qui fut « la maison commune ». La vie passe ainsi, les enfants quittent le nid chacun à leur tour et… C’est une histoire particulièrement touchante, sans doute parce que tellement banale, oui je me répète.
Des personnages attachants, des situations drôles ou… moins.
Il en va ainsi de chacune des dix nouvelles du recueil dans lequel nous rencontrons des personnages fort attachants et des situations drôles, voire cocasses ou parfois un peu tristounettes. C’est ainsi que j’ai beaucoup aimé la dernière « Laisser une trace », qui relate le moment, émouvant au possible, où un homme de vingt ans rencontre son père pour la première fois, « La cinquième roue du carrosse », peut-être parce qu’il y est question de la Bretagne, et dont je préfère taire le thème abordé. En fait ces nouvelles racontent la vie avec tout ce qu’elle a d’habituel, les conflits, les tromperies, les « rabibochages ». Et je n’oublie pas, surtout pas, « La belle petite robe d’été », une magnifique histoire de tolérance et de l’amour inconditionnel que des parents portent à leur fils.
Une jolie écriture.
Le tout est écrit dans une belle langue à la fois classique, simple et limpide. Un bonbon à savourer chaque soir avant de s’endormir, il n’est pas sucré à outrance mais prépare au sommeil de la plus belle des manières.
Editeur : Quadrature
Date de Parution : 10 Novembre 2023
Nombre de pages : 96
Encore une fois, je remercie chaleureusement les éditions Quadrature pour cette lecture qui fait du bien.