Cinq histoires courtes…
Cinq histoires courtes, donc. Chacune est écrite par un(e) auteur(e) différent(e) : Stéphanie Glassey, Fabrice Pittet, Estelle Tolliac, Olivier May et Marie-Christine Horn. Il s’agit là d’une écriture sous contrainte : un incendie non élucidé dans une propriété il y a seize ans. Si les parents y ont péri, des jumeaux âgés de deux ans ont été retrouvés en vie avec, à leurs côtés, une dague celtique datant du VIème siècle. Et aujourd’hui, les jumeaux ont dix-huit ans et décident de partir en vacances pour fêter ça.
Un point commun : une très belle écriture…
Chaque auteur(e), avec son style propre s’empare de ces consignes pour écrire un texte et, s’ils sont naturellement tous différents, il est un point commun qui les unit : la qualité d’écriture. Chaque histoire est fantastique, magique, emplie de mystère, le décor est parfaitement dressé, tantôt féérique, tantôt plutôt effrayant. Entre la dague qui réapparaît à l’envi, les personnages pour le moins étonnants, les voix qui se font entendre, l’intérêt est éveillé. Les héros sont tous vraiment attachants, certes fragilisés par le traumatisme vécu dans leur petite enfance mais renforcés par l’espoir d’élucidation de faits vieux de seize ans.
Bretagne et légendes celtes….
La vieille que je suis a beaucoup aimé lire les différentes versions élaborées à partir d’éléments commun et, s’il en est une qui m’a particulièrement séduite, les autres ne m’ont pas laissée indifférente. Il faut dire que l’évocation de la Bretagne et des légendes celtes avait tout pour me plaire. Et j’imagine facilement l’engouement d’adolescents pour ce type de littérature qui laisse toute sa place à l’imagination.
Editeur : Okama (Collection HeYoKa)
Date de Parution : 12 Octobre 2022
Nombre de pages : 145
Je remercie les Editions Okama pour cette lecture plaisir.
Curieuse mais belle expérience, semble-t-il. N’y a-t-il pas une lassitude qui s’installe à lire cinq fois les mêmes éléments?