Le fantastique n’est pas mon genre littéraire favori…
…Pourtant, le fantastique N’EST PAS DU TOUT mon genre littéraire favori. D’ailleurs, il n’y a qu’elle – et quelques autres de ses proches des Editions Okama – pour m’embarquer dans cette littérature. Là, j’ai suivi avec plaisir les aventures d’Emma Paddington, jeune femme pour laquelle tout roule. Elle vient d’obtenir son diplôme de psychologue et, en attendant de trouver un travail dans sa spécialité, elle aide sa meilleure amie, Ann, dans sa petite boutique de savonnerie artisanale. Elle file le parfait amour avec Will qu’elle doit épouser à l’été. Tout roule, je vous dis, jusqu’à ce que… non, vous ne le saurez pas. J’ajouterai juste qu’elle vient aussi de recevoir un courrier lui annonçant un héritage. Sa tante Bree lui lègue un manoir à Bridgeport (Californie).
Le début du roman est…normal…
Après un début relativement banal ou plutôt normal, ce roman va rapidement nous plonger dans un monde complètement abracadabrantesque, peuplé de Djinns, d’un dragon télescopique ou autres personnages tous plus étonnants les uns que les autres. Emma découvre toutes ces créatures pour le moins surnaturelles quand elle se décide enfin à visiter cette fameuse propriété…elles occupent déjà les lieux. Alors, pourquoi un tel récit a-t-il réussi à me captiver jusqu’au bout ? Je crois que mon intérêt pour cet ouvrage réside dans la qualité de l’écriture de l’auteure. Elle est pourtant d’un grand classicisme, sans ostentation ni figures de style ampoulées. Non, elle est juste bien travaillée. Les descriptions des personnages, des lieux, des situations sont précises, détaillées, souvent teintées d’humour. Les personnages, qu’ils soient terrestres ou féériques sont attachants, les décors joliment campés, les péripéties plutôt drôles. J’aime aussi la facilité avec laquelle Catherine Rolland passe d’une situation plausible à une autre complètement déjantée. Le rythme est soutenu, allègre, sautillant.
Editeur : BOD
Date de parution : 7 Octobre 2021
Nombre de pages : 236
La critique souligne la belle écriture de l’autrice, ce dont je ne doute pas. Mais le fantastique n’est vraiment pas ma tasse de thé, sauf, peut-être, quand je m’embarque avec mes petites-filles dans leurs délires charmants et que je ne manque pas d’alimenter leurs imaginaires. Mais, en lecture pour moi, point trop n’en faut! Bravo tout de même pour ta critique qui devrait donner envie de lire à ceux qui sont ouverts à ce genre, dans ce cas, bien maîtrisé.