Tu dors avec moi. /Sur moi. /Contre moi. /Tu me manges, /me bois. /Me regardes. /Tu es moi.
Et moi ?
Moi, je suis ta maman/depuis quelques jours. /Depuis toujours ?
L’amour maternel
L’auteure nous offre, dans un texte aux confins de la prose et de la poésie, un hymne à l’amour, l’amour maternel, mais aussi l’amour pour l’homme, le père de l’enfant. Elle ne laisse rien de côté du chamboulement que procure l’arrivée d’un enfant. Elle parle du corps qui a changé, des kilos perdus petit à petit, des premières sorties sans l’enfant, véritable crève-cœur. Et puis, elle dit le père et ses balades avec le fils, ou plutôt le petit garçon, comme elle l’appelle… pour le moment, dans le porte-bébé.
Des mots, jolis, légers…
Avec ses mots, jolis, légers, doux, bondissants, Mélanie Richoz nous promène dans les dédales de la famille et de ses liens, forts, de sa fragilité aussi à intégrer l’enfant au sein du couple. Passer de deux à trois, n’est pas si simple, il faut prendre le temps, se connaître, se reconnaître. Et puis il y a les illustrations de Kotimi, un fondu de gris bleu, ponctué de touches de rose. Les dessins sont pareils à ceux d’un enfant, un trait fin, un fil déroulé. Ils sont malicieux, joyeux, aussi aériens que les mots de l’auteure.
… c’était mes mots en 2016, je venais de terminer « J’ai tué papa » et je rencontrais l’auteure pour la première fois. Aujourd’hui, j’utiliserai les mêmes et plus encore tant ils m’ont ramenée presque cinquante ans en arrière… La naissance de mon premier petit garçon, mon fils aîné… un homme désormais.
Editeur : Slatkine
Date de Parution : 11 Mai 2020
Nombre de pages : 116
Je remercie les Editions Slatkine et Compagnie pour cette découverte en avant-première.
Voilà donc la fameuse Mélanie Richoz dont tu me parlais hier… Merci pour cette jolie chronique qui tombe à pic!