L’auteur, donc, raconte l’histoire d’un jeune homme, Marc, rêveur, pas très courageux mais d’une culture immense.

Ce dernier, hélas, n’est pas très habile en matière de rencontres féminines, d’amour et surtout d’amour durable. Après des discussions avec ses parents et surtout sa grand-mère adorée chez laquelle il se réfugie en Bretagne, il apprend d’eux que le secret d’un couple qui dure est l’incompréhension mutuelle. Il va dès lors décider d’aimer à l’international, la différence de culture ne pouvant qu’être un moteur de longévité.

Le bigorneau fait la roue est, en quelque sorte, le journal de bord d’un homme à la recherche de l’amour. C’est un roman léger, drôle, sympathique. L’écriture est simple mais bourrée d’humour. Les références littéraires et cinématographiques sont pléthores et drolatiques. On avale ce récit en un temps record tant le rythme est endiablé, les personnages rencontrés beaux et agréables, les péripéties cocasses et divertissantes. Ne croyez pourtant pas que tout réussit à ce beau jeune homme… mais je n’en dis pas plus…

J’ai beaucoup aimé cet ouvrage digne du plus efficace des antidépresseurs.

Il est pourvoyeur de bonne humeur, distillateur d’optimisme, fournisseur de rires et de sourires. J’ai raison, les bigorneaux, c’est vraiment délicieux, et surtout quand ils font la roue.

Editeur : Anne Carrière
Date d’édition : 3 Mars 2016
Nombre de pages : 240